Artist:
People Moaï
Title:
Le Mysterérieux Moaï (replique)
Year:
-3600
Adress:
Boulevard Schloesing, Marseille
www.provence7.com:
Sachant que les habitants de l'île interdisent toute réplique, elle-ci est mystérieuse.
www.wikipedia.org:
Les premiers immigrants matamua (« les premiers »), emmenés, selon la tradition orale, par un chef nommé Haumaka, ont développé, malgré des ressources assez limitées, une société complexe et bien adaptée à son environnement.
L'importance croissante du culte des ancêtres s'est traduite par l'érection de centaines de statues (moaï) qui, a-t-on pensé, ont peut-être consommé l'essentiel des ressources de l'île. Dans les années 1500 à 1600, l'île aurait connu une crise environnementale au terme de laquelle l'assise religieuse de la société pascuane changea.
La construction des statues et des plateformes cérémonielles cessa. Les moaïs étaient disposés à la façon d'une barrière symbolique protégeant la population des dangers extérieurs. Or, lorsque les archéologues sont arrivés sur l'île, ils ont trouvé les statues renversées et ont supposé que c'était l'indice d'une guerre civile. Puis, en découvrant que ces statues avaient été posées au sol avec le plus grand soin (et en très bon état), ils en ont conclu que le renversement des moaïs n'étaient pas un geste de destruction mais simplement que la population de l'île de Pâques avait changé de croyance et jeté un tapu sur les statues tout en respectant leurs pouvoirs divins passés.
Des statues ont été comme laissées dans les carrières dans l'état d'achèvement où elles étaient au moment du changement, puis ont été recouvertes par les produits d'érosion du volcan. Cependant, le tuf dans lequel les moaïs ont été sculptés est jaune, mais exposé aux intempéries il vire au gris.
Les parties enfouies ont gardé leur couleur originelle ce qui prouve que le changement est relativement ancien (plusieurs siècles, environ trois cents ans). À ce moment, le culte de Make-make et de l'homme oiseau Tangata manu prit de l'importance, remplaçant le culte des ancêtres antérieur. Les autochtones Matamua ou Haumaka en étaient là lorsque les maladies apportées par des nouveaux venus et l'esclavage (pratiqué par les exploitants péruviens de guano) réduisirent à cent onze personnes leur population.
Après l'arrivée des planteurs et des missionnaires européens (initialement français), leurs ouvriers agricoles polynésiens (dont beaucoup, selon Eugène Caillot, seraient originaires de Rapa-Iti, mais cette hypothèse n'est pas documentée) se mêlent aux autochtones survivants, formant le peuple Rapa-Nui, que le missionnaire Eugène Eyraud achève de convertir au catholicisme. En fait il semble que des contacts entre Rapanais, Pascuans et autres polynésiens ont aussi pu se produire aux îles Chincha, près des côtes péruviennes, où les esclavagistes ont exploité les ouvriers qu'ils avaient razzié dans diverses îles dont Rapa et Pâques.
Sachant que les habitants de l'île interdisent toute réplique, elle-ci est mystérieuse.
www.wikipedia.org:
Les premiers immigrants matamua (« les premiers »), emmenés, selon la tradition orale, par un chef nommé Haumaka, ont développé, malgré des ressources assez limitées, une société complexe et bien adaptée à son environnement.
L'importance croissante du culte des ancêtres s'est traduite par l'érection de centaines de statues (moaï) qui, a-t-on pensé, ont peut-être consommé l'essentiel des ressources de l'île. Dans les années 1500 à 1600, l'île aurait connu une crise environnementale au terme de laquelle l'assise religieuse de la société pascuane changea.
La construction des statues et des plateformes cérémonielles cessa. Les moaïs étaient disposés à la façon d'une barrière symbolique protégeant la population des dangers extérieurs. Or, lorsque les archéologues sont arrivés sur l'île, ils ont trouvé les statues renversées et ont supposé que c'était l'indice d'une guerre civile. Puis, en découvrant que ces statues avaient été posées au sol avec le plus grand soin (et en très bon état), ils en ont conclu que le renversement des moaïs n'étaient pas un geste de destruction mais simplement que la population de l'île de Pâques avait changé de croyance et jeté un tapu sur les statues tout en respectant leurs pouvoirs divins passés.
Des statues ont été comme laissées dans les carrières dans l'état d'achèvement où elles étaient au moment du changement, puis ont été recouvertes par les produits d'érosion du volcan. Cependant, le tuf dans lequel les moaïs ont été sculptés est jaune, mais exposé aux intempéries il vire au gris.
Les parties enfouies ont gardé leur couleur originelle ce qui prouve que le changement est relativement ancien (plusieurs siècles, environ trois cents ans). À ce moment, le culte de Make-make et de l'homme oiseau Tangata manu prit de l'importance, remplaçant le culte des ancêtres antérieur. Les autochtones Matamua ou Haumaka en étaient là lorsque les maladies apportées par des nouveaux venus et l'esclavage (pratiqué par les exploitants péruviens de guano) réduisirent à cent onze personnes leur population.
Après l'arrivée des planteurs et des missionnaires européens (initialement français), leurs ouvriers agricoles polynésiens (dont beaucoup, selon Eugène Caillot, seraient originaires de Rapa-Iti, mais cette hypothèse n'est pas documentée) se mêlent aux autochtones survivants, formant le peuple Rapa-Nui, que le missionnaire Eugène Eyraud achève de convertir au catholicisme. En fait il semble que des contacts entre Rapanais, Pascuans et autres polynésiens ont aussi pu se produire aux îles Chincha, près des côtes péruviennes, où les esclavagistes ont exploité les ouvriers qu'ils avaient razzié dans diverses îles dont Rapa et Pâques.