Artist:
Germaine Richier
Title:
l'Echiquier-Grand
Year:
1959
Adress:
Jardin des Tuileries
www.perrotin.com:
«L'echiquier, Grand, 1959, est un agrandissement des cinq figures de l'echiquier, petit, 1955 (le Roi, la Reine, le Cavalier, la Tour, le Fou). Pour suivre l'intention creatrice de mobilite que Germaine Richier avait deja particulierement exprimee dans son echiquier, petit,, elle souhaitait que son echiquier, grand, puisse se presenter comme si on venait d'en deplacer les figures, comme si on allait les deplacer encore. Pour cela elle a voulu un dallage de grands carreaux bleus qui symboliserait le plateau, pour lequel nous etions allees chez un potier a Vallauris a l'ete 1958, ou elle avait commence ses recherches, pendant que, de mon cote, je faisais un travail de poterie. Elle aimait beaucoup le bleu. Sur ces dalles elle voulait que ses figures puissent se disposer dans n'importe quel ordre, a condition de ne pas trop les eloigner les unes des autres afin de conserver a l'oeuvre son intimite. Avant de fondre son echiquier, grand, Germaine Richier en peindra le plâtre original. Elle l'exposera pour la premiere fois en juin 1959 a Paris a la galerie Henri Creuzevault, puis en juillet au musee Grimaldi-château d'Antibes, maintenant musee Picasso, avec son directeur Romuald Dor de la Souchere. La couverture du catalogue de la galerie Henri Creuzevault sera illustree par le Roi, de l'echiquier peint. Germaine Richier avait deja commence a introduire la couleur dans ses Plombs. Apres avoir demande en 1951 a des amis peintres des ecrans, mis en equerre, qui servaient de fonds a certaines de ses oeuvres, c'est a partir de 1953 qu'elle mettra elle-meme la couleur dans certaines de ses oeuvres, et ajoutera de plus en plus de verres de couleurs dans ses Plombs. En decembre 1956, elle emaillera certains bronzes. En 1958, elle avait dit a Yvon Taillandier qui etait venue la voir alors qu'elle etait encore dans le Midi a la Tour d'Aling :"Dans cette affaire de couleur, j'ai peut-etre tort, j'ai peut-etre raison. Je n'en sais rien. Ce que je sais, en tous le cas, c'est que ça me plaît. La sculpture est grave. La couleur est gaie. J'ai envie que mes statues soit gaies, actives. Normalement, une couleur sur la sculpture me distrait. Mais, apres tout, pourquoi pas ?" Au printemps 1959, lors de son retour du Midi a Paris, elle se tournera vers la couleur d'une façon plus intense."Cette collaboration contribue a etendre sa liberte, car enfin a l'aise dans"sa forme" comme dans les pieces de"L'echiquier" et n'y songeant plus, elle est toute aux problemes de la peinture, dans cette region indecise entre plan et volume." Germaine Richier ne peindra pas tout la plastique des cinq figures de l'echiquier, grand. Le sculpteur va se manifester d'abord en peignant des lignes verticales, a divers endroits, comme pour marquer certains aplombs : des verticales tracees avec autorite en noir et bleu fonce pour le Roi et le Fou, en bleu et orange pour la Reine, en bleu et rose pour la Tour, en rouge pour le Cavalier. C'est alors qu'autour de ces verticales, le peintre va faire aller son pinceau avec tant de fantaisie dans des plans de couleur savamment disposes dans toutes sortes de superpositions, d'associations de ton (avec le violet, l'orange et le bleu - le jaune, le rose et l'orange), qui suivront et souligneront des plans, des aretes, des creux, des volumes, la plastique du sculpteur, tout en donnant une personnalite aux Personnages, une affectivite meme, comme avec le coeur transperce de la Tour. Avec une association entre les plans et les volumes du peintre et ceux du sculpteur, Germaine Richier creera une entite"peinture-sculpture" pleine de de gaiete, dans le cheminement de celle qu'elle a mise dans la tonicite et la vitalite de ses sculptures.» F. Guiter, extrait du catalogue d'exposition Richier, Venice: Peggy Guggenheim Collection, 2006, p. 52.
www.wikipedia.org:
L'echiquier, grand est une oeuvre de la sculptrice française Germaine Richier situee a Paris, en France. Creee en 1959 et installee en 2000 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'un ensemble de cinq sculptures en bronze.
L'oeuvre prend la forme d'un ensemble de cinq sculptures de bronze representant des pieces d'echecs : le roi, la reine, la tour, le fou et le cavalier.
L'installation mesure 3,19 m de long sur 0,85 m de large, pour 0,61 m de haut.
Translation
«The Chessboard, large version comprises five enlargements of the figures in the Chessboard, small version (1955) : the King, Queen, Knight, Castle and Bishop. In order to convey her creative intention of mobility, which she had already expressed in the Chessboard, small version, Richier intended her Chessboard, large version to appear as though the figures have just moved, and may soon move again. Richier planned a paved floor of large blue squares to suggest the board, comparable to the base of Chessboard, small version. In the summer of 1958, she and I went to Vallauris, where she began her search while I worked on pottery. Richier loved the color blue and wanted her figures to appear in a casual arrangement on the paving, so long as they were not too far apart, so as to maintain the intimacy of the group. Before casting, Richier painted the original plasters. She exhibited them for the first time in June 1959 at the Galerie Henri Creuzevault--the cover illustration for the exhibtion catalogue showed the king from the Painted Chessboard--and again in July at the Musee Grimaldi-Château d'Antibes, today the Musee Picasso, directed by Romuald Dor de La Souchere. Richier had already introduced color into her works in the Lead Works. In 1951 she had asked some artist friends to paint screen to serve as backdrops. In 1953 she began increasingly herself to paint on certain works and to add bits of colored glass to the Lead Works. In December 1956 she enameled some bronzes. In 1958, she said to Yvon Taillandier, who had come to visit her at Tour d'Aling in the Midi:"With this business of color, I may be wrong or I may be right. I don't know. Anyway, what I do know for sure is that it pleases me. Sculpture is serious. Color is gay. I want my statues to be gay, alive. Color on a sculpture is usually distracting. But after all, why not?" In the spring of 1959, after returning to Paris from the Midi, Richier turned more intently to color."This collaboration helps her to extend her freedom because once she is satisfied with the 'form' such as the pieces of the Chessboard, once she is freed of that, she can focus exclusively on the paint, in that limbo between plane and volume." The five figures of the Chessboard, large version were not completely painted. Richier first painted vertical lines in various areas, as though to mark the axes of balance: she painted verticals with a certain confidence, in black and dark blue on the King and Bishop, in blue and orange on the Queen, in blue and pink on the Castle, and in red on the Knight. Based on these, she then allowed her imagination to play, brushing on planes of a whole variety of colors (violet, orange, and sky-blue; yellow, pink and orange), consciously overlapping some and juxtaposing others, following and highlighting the planes, ridges, hollows, volumes and modeling, while also imparting a specific personality and even emotion to each, as with the Castle's pierced heart. By merging the planes and volumes of the painter with those of the sculptor, Richier created a joyful"painting-sculpture" in harmony with the vigor and vitality of her creations.» F. Guiter, excerpt from the exhibition catalogue"Richier", Venice: Peggy Guggenheim Collection, 2006, p. 116.
www.wikipedia.org:
The Exchequer is a great work of French sculptor Germaine Richier located in Paris, France. Established in 1959 and installed in 2000 in the Tuileries gardens, it is a set of five bronze sculptures.
The work takes the form of a set of five bronze sculptures of chess pieces: the king, the queen, the tower, the mad and rider.
Installation measure 3.19 m long and 0.85 m wide, 0.61 m in height.
«L'echiquier, Grand, 1959, est un agrandissement des cinq figures de l'echiquier, petit, 1955 (le Roi, la Reine, le Cavalier, la Tour, le Fou). Pour suivre l'intention creatrice de mobilite que Germaine Richier avait deja particulierement exprimee dans son echiquier, petit,, elle souhaitait que son echiquier, grand, puisse se presenter comme si on venait d'en deplacer les figures, comme si on allait les deplacer encore. Pour cela elle a voulu un dallage de grands carreaux bleus qui symboliserait le plateau, pour lequel nous etions allees chez un potier a Vallauris a l'ete 1958, ou elle avait commence ses recherches, pendant que, de mon cote, je faisais un travail de poterie. Elle aimait beaucoup le bleu. Sur ces dalles elle voulait que ses figures puissent se disposer dans n'importe quel ordre, a condition de ne pas trop les eloigner les unes des autres afin de conserver a l'oeuvre son intimite. Avant de fondre son echiquier, grand, Germaine Richier en peindra le plâtre original. Elle l'exposera pour la premiere fois en juin 1959 a Paris a la galerie Henri Creuzevault, puis en juillet au musee Grimaldi-château d'Antibes, maintenant musee Picasso, avec son directeur Romuald Dor de la Souchere. La couverture du catalogue de la galerie Henri Creuzevault sera illustree par le Roi, de l'echiquier peint. Germaine Richier avait deja commence a introduire la couleur dans ses Plombs. Apres avoir demande en 1951 a des amis peintres des ecrans, mis en equerre, qui servaient de fonds a certaines de ses oeuvres, c'est a partir de 1953 qu'elle mettra elle-meme la couleur dans certaines de ses oeuvres, et ajoutera de plus en plus de verres de couleurs dans ses Plombs. En decembre 1956, elle emaillera certains bronzes. En 1958, elle avait dit a Yvon Taillandier qui etait venue la voir alors qu'elle etait encore dans le Midi a la Tour d'Aling :"Dans cette affaire de couleur, j'ai peut-etre tort, j'ai peut-etre raison. Je n'en sais rien. Ce que je sais, en tous le cas, c'est que ça me plaît. La sculpture est grave. La couleur est gaie. J'ai envie que mes statues soit gaies, actives. Normalement, une couleur sur la sculpture me distrait. Mais, apres tout, pourquoi pas ?" Au printemps 1959, lors de son retour du Midi a Paris, elle se tournera vers la couleur d'une façon plus intense."Cette collaboration contribue a etendre sa liberte, car enfin a l'aise dans"sa forme" comme dans les pieces de"L'echiquier" et n'y songeant plus, elle est toute aux problemes de la peinture, dans cette region indecise entre plan et volume." Germaine Richier ne peindra pas tout la plastique des cinq figures de l'echiquier, grand. Le sculpteur va se manifester d'abord en peignant des lignes verticales, a divers endroits, comme pour marquer certains aplombs : des verticales tracees avec autorite en noir et bleu fonce pour le Roi et le Fou, en bleu et orange pour la Reine, en bleu et rose pour la Tour, en rouge pour le Cavalier. C'est alors qu'autour de ces verticales, le peintre va faire aller son pinceau avec tant de fantaisie dans des plans de couleur savamment disposes dans toutes sortes de superpositions, d'associations de ton (avec le violet, l'orange et le bleu - le jaune, le rose et l'orange), qui suivront et souligneront des plans, des aretes, des creux, des volumes, la plastique du sculpteur, tout en donnant une personnalite aux Personnages, une affectivite meme, comme avec le coeur transperce de la Tour. Avec une association entre les plans et les volumes du peintre et ceux du sculpteur, Germaine Richier creera une entite"peinture-sculpture" pleine de de gaiete, dans le cheminement de celle qu'elle a mise dans la tonicite et la vitalite de ses sculptures.» F. Guiter, extrait du catalogue d'exposition Richier, Venice: Peggy Guggenheim Collection, 2006, p. 52.
www.wikipedia.org:
L'echiquier, grand est une oeuvre de la sculptrice française Germaine Richier situee a Paris, en France. Creee en 1959 et installee en 2000 dans les jardins des Tuileries, il s'agit d'un ensemble de cinq sculptures en bronze.
L'oeuvre prend la forme d'un ensemble de cinq sculptures de bronze representant des pieces d'echecs : le roi, la reine, la tour, le fou et le cavalier.
L'installation mesure 3,19 m de long sur 0,85 m de large, pour 0,61 m de haut.
Translation
«The Chessboard, large version comprises five enlargements of the figures in the Chessboard, small version (1955) : the King, Queen, Knight, Castle and Bishop. In order to convey her creative intention of mobility, which she had already expressed in the Chessboard, small version, Richier intended her Chessboard, large version to appear as though the figures have just moved, and may soon move again. Richier planned a paved floor of large blue squares to suggest the board, comparable to the base of Chessboard, small version. In the summer of 1958, she and I went to Vallauris, where she began her search while I worked on pottery. Richier loved the color blue and wanted her figures to appear in a casual arrangement on the paving, so long as they were not too far apart, so as to maintain the intimacy of the group. Before casting, Richier painted the original plasters. She exhibited them for the first time in June 1959 at the Galerie Henri Creuzevault--the cover illustration for the exhibtion catalogue showed the king from the Painted Chessboard--and again in July at the Musee Grimaldi-Château d'Antibes, today the Musee Picasso, directed by Romuald Dor de La Souchere. Richier had already introduced color into her works in the Lead Works. In 1951 she had asked some artist friends to paint screen to serve as backdrops. In 1953 she began increasingly herself to paint on certain works and to add bits of colored glass to the Lead Works. In December 1956 she enameled some bronzes. In 1958, she said to Yvon Taillandier, who had come to visit her at Tour d'Aling in the Midi:"With this business of color, I may be wrong or I may be right. I don't know. Anyway, what I do know for sure is that it pleases me. Sculpture is serious. Color is gay. I want my statues to be gay, alive. Color on a sculpture is usually distracting. But after all, why not?" In the spring of 1959, after returning to Paris from the Midi, Richier turned more intently to color."This collaboration helps her to extend her freedom because once she is satisfied with the 'form' such as the pieces of the Chessboard, once she is freed of that, she can focus exclusively on the paint, in that limbo between plane and volume." The five figures of the Chessboard, large version were not completely painted. Richier first painted vertical lines in various areas, as though to mark the axes of balance: she painted verticals with a certain confidence, in black and dark blue on the King and Bishop, in blue and orange on the Queen, in blue and pink on the Castle, and in red on the Knight. Based on these, she then allowed her imagination to play, brushing on planes of a whole variety of colors (violet, orange, and sky-blue; yellow, pink and orange), consciously overlapping some and juxtaposing others, following and highlighting the planes, ridges, hollows, volumes and modeling, while also imparting a specific personality and even emotion to each, as with the Castle's pierced heart. By merging the planes and volumes of the painter with those of the sculptor, Richier created a joyful"painting-sculpture" in harmony with the vigor and vitality of her creations.» F. Guiter, excerpt from the exhibition catalogue"Richier", Venice: Peggy Guggenheim Collection, 2006, p. 116.
www.wikipedia.org:
The Exchequer is a great work of French sculptor Germaine Richier located in Paris, France. Established in 1959 and installed in 2000 in the Tuileries gardens, it is a set of five bronze sculptures.
The work takes the form of a set of five bronze sculptures of chess pieces: the king, the queen, the tower, the mad and rider.
Installation measure 3.19 m long and 0.85 m wide, 0.61 m in height.